Histoire vraie à lire :
Une histoire super triste de : www.noukicool.populus.ch
Lisez SVP.
Aujourd'hui il pleut. L’automne arrive avec le vent et le froid.
Je dois te parler, toi, mon maître qui m'a abandonné sur une route de campagne.
Tu es venu me chercher à la SPA
au début juin, j'avais à peine un an et j'étais tout heureux que tu me choisisses car, cela voulait dire que je continuerais à vivre.
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement, je me disais enfin je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri.
Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Bon, je me suis dit :
"Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !"
Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, ensuite tu m'as mis dans une cage et amené en auto.
J'étais heureux j'allais faire une promenade en auto.
Je regardais le paysage avec de grands yeux. Que c’était beau la campagne.
Vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA.
Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne je croyais que tu allais me faire entrer dans la maison et me laisser dormir à ma convenance.
J’ai compris que j’avais tort quand tu m’as signifié : "Le Chat tu restes à l'extérieur."
Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.
J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison.
Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille, j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles qu'il y avait sur ton beau terrain. J'ai passé l'été à l'extérieur, me cachant sous le balcon quand il pleuvait.
Septembre arriva, là je me suis dit : "C’est maintenant que j’aurai la belle vie ".
Je vais sûrement vivre dans son luxueux appartement et il va enfin s'occuper de moi !
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route,
puis tu as démarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé.
J'ai compris alors que tu m'abandonnais, là, en pleine campagne loin de tout...
D’un coup ma vie s’est effondrée.
Moi, chat de la ville, je ne savais pas quelle direction prendre dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu.
Que faire ?
Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher.
Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée.
Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.
Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ?
Tu m'as toujours appelé "Le Chat" tu aurais pu au moins me donner un nom...
Quand je t'ai connu, je croyais qu'enfin j'avais trouvé un foyer, des gens qui m'aimeraient,
car moi je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection puisque j'en avais jamais eu depuis ma naissance.
Je t’aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.
J'aurais pu être ton confident, ton ami. Tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort...
Mais, tu es resté insensible à mes besoins et à l’affection que j’aurais pu te donner...
Ce soir, tu es dans ton luxueux appartement et moi je me meurs seul sous un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ?
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant
que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ce soir je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin.
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ?
Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ?
Il m’aurait euthanasier et mes souffrances seraient enfin terminées...
Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.
Je n’ai pas mangé depuis des jours et tout tourne dans ma tête.
Je regarde une dernière fois le ciel,
la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement, un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu de mon affection...
Personne n’entend plus mes miaulements de résignation.
Adieu, terre ingrate, monde ingrat.
Mais dans mes derniers instants, je te pardonne quand même de ne pas m’avoir compris et aimé.
Adieu !
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